Mardi 14 mai 2013 à 0:11

 Un article par an, bonne perf ! 

Encore ce sentiment (cette fois-ci prolongé) de ne plus savoir écrire, de n'avoir à dire qu'un amas de banalités molles et sans vie ! J'en ai pourtant des choses à dire du haut de mon mètre soixante-neuf ! Mais écrire c'est prendre le risque d'être lue, c'est  oser révéler le doute qui préside à mes humeurs noires et... pire, écrire c'est révéler une certaine forme de vérité qu'il ne m'est pas aisé d'avouer à moi-même (classique me direz-vous !)

Alors pourquoi jouer à mettre en péril la stabilité pour une chimère qui ne prendre jamais forme, sinon littérairement (on verra quand on aura du temps...!) ? C'est peut-être ici, finalement, que réside la sagesse, au creux du masque que l'expérience nous force à prendre et qui nous évite (hors moments d'hystérie) la manifestation de tempêtes destructrices et hostiles issues du passé,  à l'endroit même où l'on a trouvé un abri, un amour s'incarnant sentimentalement, sexuellement dans une personne qui nous a ouvert son univers tout aussi facilement que ses bras. 

Il me deviendra certainement plus facile d'écrire à l'avenir (proche ou lointain, allons savoir) au bord de la corde raide, entre intelligibilité et hermétisme... pour exprimer les mensonges qu'il serait pourtant fou de mettre au jour mais qui ont ce besoin presque sadique d'être vomis. 

Vendredi 23 mars 2012 à 20:31

 Je stagne et n'ai pas d'épaule sur laquelle me reposer. Je me décarcasse à préparer les oraux d'un concours qui me forment à un métier que je n'aime pas faire. Tout pour réussir et impossible de me recentrer. Bordel, où est passée ma confiance en moi ? Elle n'a jamais été très perceptible, certes, mais là je perds pieds, je me sens glisser sans pouvoir me raccrocher à ce/ceux que j'aime. 
Les premiers rayons de soleil du printemps me permettent de sourire, je fais ce qu'il faut pour aller mieux mais je manque cruellement de ressort. Je n'ose pas avouer que ça ne va pas. Je n'ose pas avouer que je suis faible à mes proches, décrocher le téléphone serait trop pénible. 
Il faut que je me raccroche à ce que je sais faire, à mes études, à mes livres. 

Mercredi 21 mars 2012 à 22:09

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Samedi 3 mars 2012 à 16:03

 Je m'étiole et saigne. Littéralement. Le corps montre de nouveaux signes de faiblesses et l'oesophage manifeste son ras-le-bol. J'ignore comment ne plus le solliciter. C'est mauvais signe disent les spécialistes mais à quoi bon...

Samedi 3 mars 2012 à 15:54

 Toi seule, tu fais partie de ma solitude pure.
Tu te transformes en tout : tu es ce murmure
ou ce parfum aérien.
Entre mes bras : quel abîme qui s'abreuve de pertes.
ils ne t'ont point retenue, et c'est grâce à cela, certes,
qu'à jamais je te tiens.

RILKE, Chanson (trad. RILKE)

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