Ultime inspiration au détour d'une approche toujours neuve de Schubert. David Fray et son élégance de jeune premier aux doigts d'ange (pour peu que les anges aient des doigts, des membres formés et aboutis, n'étant qu'êtres évanescents, délices sortis de l'imagination paniquée des hommes)régale mon appartement. Mais laissons-là ces expédients angéliques; pour l'heure, ces arpèges que fait monter David Fray jusqu'à l'orgasme auditif sont tout ce qui compte... Quand rien d'autre n'a d'importance que la musique... le temps d'un impromptu...
Samedi 3 juillet 2010 à 2:36
Commentaires
Par Samedi 3 juillet 2010 à 13:01
le J'aime cette métaphore osée... La musique de Schubert est jouissive pour les tympans et les doigts. Si je prend mon courage à deux mains, je vais peut être monter l'opus 142 des Impromptus, un vrai régal auditif et technique...
Comme j'écoute encore des disques noirs, j'ai ces pièces par des pianistes qu'on entend déjà depuis longtemps... Pour les "Moments musicaux", il y avait sur une face de 33 tours l'opus 94 enregistré par Paul Badura-Skoda (Astrée) qui est intéressante. J'aime bien aussi l'enregistrement fait par Daniel Barenboïm en 1978 (Deutsche Grammophon).
Pour les "Impromptus" de l'opus 90 et 142, il y a cinq disques que j'apprécie beaucoup, tours en 33 tours : celui de Murray Perahia en 1983 (CBS), Edwin Fischer (en fait ce sont des repiquages sur 33 tours de 78 tours de mars 1938 pour La Voix de son Maître, c'est d'ailleurs une des versions que je préfère, même si c'est un peu "vieille école"), Aldo Ciccolini en 1972 (La VDSM), Wilhelm Kempff (je ne sais pas l'année... C'est chez Deutsche Grammophon) et Robert Goldsand (version que j'apprécie beaucoup, pour la Guilde Internationale du Disque).
Je blablate dans mes détails qui me passionne, mais j'aime beaucoup ces pièces que tu suggères. Je prend note de cette référence que tu proposes et je vais écouter (peut être pour une fois sur la toile, avant de faire un saut à la Fnac...).
Bonne continuation :)
Comme j'écoute encore des disques noirs, j'ai ces pièces par des pianistes qu'on entend déjà depuis longtemps... Pour les "Moments musicaux", il y avait sur une face de 33 tours l'opus 94 enregistré par Paul Badura-Skoda (Astrée) qui est intéressante. J'aime bien aussi l'enregistrement fait par Daniel Barenboïm en 1978 (Deutsche Grammophon).
Pour les "Impromptus" de l'opus 90 et 142, il y a cinq disques que j'apprécie beaucoup, tours en 33 tours : celui de Murray Perahia en 1983 (CBS), Edwin Fischer (en fait ce sont des repiquages sur 33 tours de 78 tours de mars 1938 pour La Voix de son Maître, c'est d'ailleurs une des versions que je préfère, même si c'est un peu "vieille école"), Aldo Ciccolini en 1972 (La VDSM), Wilhelm Kempff (je ne sais pas l'année... C'est chez Deutsche Grammophon) et Robert Goldsand (version que j'apprécie beaucoup, pour la Guilde Internationale du Disque).
Je blablate dans mes détails qui me passionne, mais j'aime beaucoup ces pièces que tu suggères. Je prend note de cette référence que tu proposes et je vais écouter (peut être pour une fois sur la toile, avant de faire un saut à la Fnac...).
Bonne continuation :)
Par Lundi 5 juillet 2010 à 0:33
le Je garde ces précieuses références d'enregistrement en espérant pouvoir en écouter un maximum et en savourer les nuances. David Fray amène justement un vent de fraîcheur sur les partitions d'un compositeur beaucoup enregistré. Le DVD annexe ainsi que le livret du CD offrent la vision du pianiste qui a été bercé par Schubert et fournit un point de vue intéressant lié à la pensée littéraire romantique. A voir et à lire pour enrichir l'écoute neuve de Schubert !
En ce qui concerne les lieder, je reste une inconditionnelle de Dame Janet Baker en mezzo-soprano et Dietrich Fischer-Dieskau en baryton, qui me bouleversent encore dans leurs interprétations...
Au plaisir !
En ce qui concerne les lieder, je reste une inconditionnelle de Dame Janet Baker en mezzo-soprano et Dietrich Fischer-Dieskau en baryton, qui me bouleversent encore dans leurs interprétations...
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Amicalement, S.