Lundi 12 juillet 2010 à 0:00

A l'aune de la nuit, quand la solitude n'est encore pas tout à fait certaine, je recharge mes batteries à la fenêtre, hume l'air momentanément exempt de pollution. La vision partielle de ma rue me laisse ironiquement à portée de regard le panneau de la Chapelle-sur-Erdre, afin que je n'oublie pas où habite l'être cher. Celui-là même qui entend bien me traiter avec bassesse et mépris, ce personnage aux facettes multiples que je n'ai jamais su cerner.
En attendant que l'été passe, je me pensais capable de pallier l'absence en me plongeant toute entière dans une attitude qui n'est pas la mienne, en brassant de nombreux personnages, aspirant à d'autres aventures, désirant de nouvelles perspectives. Mais tout cela avec d'autres me paraît sans saveur, aux endroits même où je cherche à renouveler le goût de ma vie. 
Je préfère sa hargne à tous les mots doux du monde, à ces rencontres de fortune qui ne riment à rien. Je veux mon inconnu pour ne pas me fondre dans la masse informe de la population. Je ne veux pas me ranger, aime mon histoire foireuse aux mille écueils, l'impossible de cette femme me rassure autant qu'il m'angoisse. Mais rien ne change cette aporie, aucune issue proche. C'est elle.

Aucun commentaire n'a encore été ajouté !
 

Ajouter un commentaire

Note : etherial n'accepte que les commentaires des personnes possédant un compte sur Cowblog : vous devez obligatoirement être identifié pour poster un commentaire.









Commentaire :








Votre adresse IP sera enregistrée pour des raisons de sécurité.
 

La discussion continue ailleurs...

Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://etherial.cowblog.fr/trackback/3017540

 

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Créer un podcast